DC Comics : Les prémices de la légende en Steelbooks

De Metropolis à Gotham, L’Homme chauve-souris et L’Homme d’acier ont bâti leur mythe au gré d’aventures fantastiques faisant la part belle à l’imagination du public. Au seuil du choc des gladiateurs, retour sur les prémices de leur légende, avec les Steelbooks du Batman de Burton, du Superman de Donner et du Man of Steel de Snyder, à l’occasion de la sortie le 23 mars du crossover événement de Zack Snyder – Batman v Superman : L’Aube de la Justice.

Batman (1989)

Protégeant Gotham des malfrats qui la gangrènent, Bruce Wayne / Batman ( Michael Keaton ) est le super-héros que tous les criminels redoutent. Tous sauf un – Jack Napier ( Jack Nicholson ), alias le Joker – dont les terribles desseins vont mettre les nerfs et le courage du Chevalier Noir à rude épreuve. Aux côtés de la belle Vicki ( Kim Basinger ), Batman est déterminé à prendre tous les risques pour chasser le Joker hors de sa ville. Mais, de son côté, Napier semble également prêt à tous les sacrifices… Le bras de fer ne fait que commencer.

Au seuil des années 1990, Batman initie la première franchise cinématographique consacrée à L’Homme chauve-souris. Aux manettes de la mise en scène, Tim Burton revisite ce personnage cher à son cœur d’ancien dessinateur, en lui insufflant la noirceur qui fait sa patte. Pour autant, avec son décor loufoque et coloré, le long métrage reste fidèle à l’esprit du cartoon original de Bob Kane et Bill Finger . Immense succès au box-office, avec 411M$ des recettes à l’international, Batman a lancé la tétralogie que complèteront Batman : Le Défi, Batman Forever et Batman et Robin jusqu’en 1997, avec Joel Schumacher à la réalisation des deux derniers opus. Formé au cinéma d’animation, Tim Burton rend un hommage très personnel au protecteur de Gotham avec ce classique du registre super-héroïque. Drôle et spectaculaire à la fois, ce Batman , premier du nom, s’est vu décerner l’Oscar® des Meilleurs décors et continue de faire battre le cœur des puristes.

Superman (1978)

Tandis que la planète Krypton est sur le point d’être détruite, Jor-El parvient in-extremis à sauver son fils d’une mort certaine, en l’envoyant sur Terre. D’apparence humaine, Kal-El ressemble à n’importe quel bébé, ce qui permet au couple Kent de l’élever comme leur propre fils. Rebaptisé Clark, il comprend en grandissant qu’un important destin l’attend… Si ses pouvoirs l’effraient étant enfant, ils feront sa force à l’âge adulte, pour se glisser dans le costume de Superman et combattre le redoutable Lex Luthor.

Une dizaine d’années avant Burton, Richard Donner livrait sa version du père de tous les super-héros. Respectant scrupuleusement l’intrigue imaginée par Jerry Siegel et illustrée par Joe Shuster , le futur réalisateur de L’Arme fatale et des Goonies signe une adaptation à la hauteur de l’immense attente des fans. Projet titanesque, Superman s’est étendu sur 5 ans – 3 ans ½ de préparation et 1 an ½ de tournage – et reste, encore aujourd’hui, célèbre pour son budget colossal. En confiant le rôle-titre à Christopher Reeve , un jeune inconnu, le réalisateur lance la tradition de l’acteur débutant pour camper Superman. Lauréat d’un BAFTA de la révélation de l’année, Reeve sera dès lors indissociable de ce personnage. À ses côtés, on retrouve un casting cinq étoiles, emmené par Marlon Brando (Jor-El), Gene Hackman (Lex Luthor), ou encore Glenn Ford , dans le rôle de Jonathan Kent, le père de Clark. « Un pur régal » pour Roger Ebert du Chicago Sun-Times .

Man of Steel (2013)

Envoyé sur Terre pour accomplir sa destinée et porter l’espoir de tout un peuple, le jeune Clark Kent ( Henry Cavill ) va prendre conscience de sa différence en grandissant. Doté de superpouvoirs qu’il peine encore à s’approprier, il s’interroge sur les enjeux de son existence et sur son identité secrète, Kal-El. À l’âge adulte, le jeune homme décide d’entamer une quête initiatique pour mieux comprendre qui il est et faire un pas vers le héros qui sommeille en lui : un pas vers Superman. Lorsque le Général Zod menace l’humanité dans un message des plus inquiétants, Kal-El sait qu’il va devoir choisir de rester Clark ou de devenir Superman…

Sorti en salles l’année du 75e anniversaire de Superman, Man of Steel prolonge le mythe en rappelant que l’empreinte du super-héros est toujours aussi prégnante qu’à ses débuts, en 1938. Fort du triomphe qu’il a remporté au cinéma – enregistrant 668M$ de recettes à travers le monde – le Man of Steel de Zack Snyder offre un déluge d’effets visuels à couper le souffle, tout en s’imposant comme un blockbuster intimiste. Propulsé dans la lumière grâce à ce rôle, Henry Cavill marche dans les pas de Christopher Reeve, aux côtés d’un prestigieux casting, où on retrouve Russel Crowe, Amy Adams, Michael Shannon et Laurence Fishburne . Avec ce sensationnel reboot, Zack Snyder fait le portrait d’un colosse aux pieds d’argile et dévoile une facette plus ombrageuse présageant de la noirceur du second opus qui investit à présent le grand écran. Man of Steel , un film à la croisée de l’action et de l’émotion , autant destiné aux inconditionnels qu’aux néophytes !

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